
Je suis une personne active, j’aime que ça bouge. Avec la Covid-19, le Québec a eu une série de mesures qui restreignaient les activités. Plus aucun loisir pour passer l’hiver, juste être à la maison et le travail. J’ai commencé à regarder pour m’inscrire à un cours, puisque l’université était ouverte et donnait des cours à distance. J’aime beaucoup les langues et le chinois me tentait. C’était un plus grand défi que l’espagnol, qui est une langue proche du français. Le chinois, c’est des symboles (sinogrammes) et différents tons. C’était un défi qui semblait stimulant. Aussi, j’ai une petite clientèle d’affaire chinoise, pas une grosse portion de mon chiffre d’affaires, mais quand même un chiffre intéressant. J’ai aussi quelques fournisseurs en Chine. Pouvoir communiquer avec eux, même de façon rudimentaire, était une raison de plus qui me motivait à choisir le chinois. Le premier cours était intéressant, mais c’était beaucoup de notions pour apprendre trois mots! Malgré tout, les trois heures ont passé vite. Au milieu du trimestre, l’enseignante a parlé des différents cours et programmes qui se donnent à l’École de langues. L’UQAM offre un programme court qui permet d’atteindre un niveau intermédiaire. Le fit semblait parfait.
Je suis très content d’avoir suivi ce programme. Chaque semaine, je corresponds avec un client ou un fournisseur en chinois. Je ne négocie pas les contrats au complet, mais je peux comprendre les besoins, planifier l’horaire des travaux et communiquer avec eux même par écrit. En plus, l’approche est simplifiée parce que j’ai acquis des connaissances de la culture du client et la relation est beaucoup plus cordiale. Les références sont beaucoup plus nombreuses depuis que j’utilise le mandarin pour communiquer.
J’ai vraiment aimé mes cours de chinois. Il y a plein de petits moments, de petites victoires qui font dire «wow, je suis rendu là!». Écrire les sinogrammes, parler, comprendre les dialogues. Le plus beau est quand que tu lis un petit texte et que tu te rends compte que tu comprends ce que tu lis. Un exemple simple était aux olympiques, quand, pour le ski alpin, j’ai vu les sinogrammes et que j’ai reconnu c’était quoi. Ce sont des moments qui te donnent envie de continuer et d’apprendre encore un peu plus pour mieux comprendre la langue.
Finalement, j’aimerais dire un mot sur la qualité de l’enseignement reçu. J’ai eu la chance d’avoir deux enseignants extrêmement qualifiés, super intéressants, qui donnent des cours dynamiques, facilitant l’apprentissage et la participation. Ils font partie des raisons pour lesquelles j’ai continué mes apprentissages. Même si les cours sont exigeants avec beaucoup de matière. Ils veulent que tu apprennes et tu veux apprendre pour toi mais aussi pour eux. Ils sont là pour toi, prennent le temps de répondre à tes questions. Les cours sont montés et donnés par des gens de cœurs qui sont motivés à te faire apprendre une nouvelle langue.
Yves Brunelle (certificat en langues et cultures d’Asie)