Témoignages - allemand

La capacité de parler des langues étrangères est un atout essentiel dans mon domaine

Andréane Milord, École d'été à Berlin, 2022

Je me suis inscrite à des cours de langues dans le cadre de mon baccalauréat en relations internationales et droit international, car ceux-ci s’y inscrivaient très bien. En effet, la capacité de parler des langues étrangères est un atout essentiel dans ce domaine. Mon intérêt envers l’Allemagne ainsi que le défi que la langue représentait m’ont motivée à opter pour la concentration de premier cycle en allemand.

Un des facteurs les plus déterminants dans mon cheminement à l’École de langues a été la qualité du corps professoral, dont Sebastian Döderlein et Britta Starcke. Ce sont des pédagogues passionnés qui m’ont transmis la piqûre pour la langue et la culture allemandes. Leurs méthodes d’enseignement et leur bienveillance ont toujours créé un environnement d’apprentissage agréable et stimulant pour les étudiantes et étudiants.

Mon expérience incroyable dans la concentration en allemand a accentué mon intérêt pour la langue allemande et l’Allemagne, plus particulièrement Berlin. Ma participation à l’École d’été de Berlin en 2022 a été un tournant dans mon parcours universitaire, qui m’a même poussée à y retourner pour un échange étudiant de 6 mois à la Humboldt-Universität zu Berlin.

J’ai beaucoup apprécié les événements organisés par l’École de langues et par d’autres organismes analogues, tel que le Goethe Institut, auxquels nous étions invités à participer. Ils s’agissaient d’une occasion supplémentaire – en plus des cours – de rencontrer de nouvelles personnes ayant des intérêts linguistiques similaires et d’en apprendre davantage sur des sujets connexes à l’Allemagne (par exemple, la diplomatie allemande). Ayant désormais un niveau intermédiaire de maîtrise de l’allemand, je désire continuer mon apprentissage dans le but, un jour, de pouvoir parler la langue couramment avec mes ami·es germanophones et en contexte professionnel. J’aimerais avoir l’opportunité de travailler en Allemagne au cours des prochaines années; les cours de langue que j’ai suivis à l’UQAM m’aideront assurément à y parvenir!

Andréane Milord (concentration de premier cycle en allemand, dans le cadre du baccalauréat en relations internationales et droit international, 2024)

À l’époque, je ne me doutais pas de l’importance que prendraient éventuellement la culture et la langue allemandes dans ma vie

Portrait de Frédérick Deschênes

C’est par le biais de mon baccalauréat en philosophie et des six cours hors programmes faisant partie de son cursus que je me suis inscrit à des cours d’allemand offerts à l’École de langues de l’UQAM. Mon objectif était alors de m’initier à l’allemand pour enrichir ma compréhension de certains concepts présents dans des ouvrages de philosophie. À l’époque, je ne me doutais pas de l’importance que prendraient éventuellement la culture et la langue allemandes dans ma vie, ni de l’influence profonde qu’auraient ces premiers cours sur la trajectoire de mes études en philosophie et de mon existence en général.

Les cours d’allemand offerts par l’École de langues m’ont véritablement ouvert un horizon de possibilités et d’opportunités autant personnelles, professionnelles qu’académiques. Entre mon baccalauréat et ma maîtrise, j’ai par exemple pu participer au programme d’échange Azimut afin d’aller enseigner le français pendant huit mois dans une école secondaire dans le Schleswig-Holstein en Allemagne. Cette expérience d’une grande richesse a non seulement contribué au progrès de mon allemand, elle m’a également initié au monde de l’enseignement et m’a permis de prendre une pause des études entre mon baccalauréat et ma maîtrise. Il était alors déjà prévu que je rentrerais à la maîtrise en philosophie à mon retour, mais ce passage d’une année en Allemagne a été pour moi un interlude significatif et d’un grand bénéfice. Il importe également de mentionner que l’École de langues m’a permis, à mon retour d’Allemagne, de poursuivre une expérience professionnelle similaire par l’intermédiaire de contrats d’auxiliaire d’enseignement dans des cours d’allemand. Cela m’a permis de garder un contact presque quotidien avec l’allemand et de continuer à acquérir de l’expérience dans le milieu de l’enseignement, tout en poursuivant mes études en philosophie.

Dès mes premiers contacts avec la langue allemande, un de mes objectifs était d’éventuellement pouvoir lire des ouvrages de philosophie allemande dans leurs versions originales. J’ai donc, entre autres, beaucoup travaillé sur la lecture en allemand. Plusieurs cours offerts par l’École de langues, dont quelques-uns dédiés à la lecture de documents écrits (offerts par l’excellente Josée Lamy) m’ont aidé dans cette démarche, ce qui m’a permis d’inclure dans mes travaux de maîtrise ainsi que dans mon mémoire beaucoup de sources allemandes. Cette possibilité s’est rapidement révélée être un avantage significatif, dans la mesure où beaucoup de chercheur.euses et d’auteur.trices allemand.es continuent de publier leurs ouvrages d’abord en allemand avant de les traduire. Cela est sans compter les joyaux non-traduits du passé sur lesquels on peut parfois tomber. Ainsi, maîtriser l’allemand m’a ouvert l’accès à un bassin de productions culturelles et scientifiques ayant grandement contribué à mes réflexions et, je l’espère, à l’originalité de mes travaux.

Finalement, c’est en grande partie grâce à ces premiers cours d’allemand à l’École de langue de l’UQAM que je me trouve aujourd’hui à l’Université d’Heidelberg, en Allemagne, pour réaliser mon doctorat, entre autres financé par le DAAD (un programme de bourses d’études et de recherche allemand), sous la supervision d’un chercheur que j’affectionne particulièrement. Je m’imagine effectivement bien mal les circonstances actuelles de mes recherches et de mon parcours académique sans ces premiers cours d’allemand et sans les personnes singulières et passionnées qui les ont livrés et qui m’ont fourni une aide précieuse en cours de route. À cet égard, je dois tout particulièrement remercier Britta Starcke, ma première professeure d’allemand. Britta m’a non seulement introduit avec zèle et passion à cette langue et à cette culture, elle m’a également ouvert un horizon de possibilités nouvelles et de champs d’applications, dès les premiers cours. Grâce à elle, mon objectif initial d’avoir simplement une base décente d’allemand s’est transformé en un projet à long terme avec une série d’étapes concrètes pour le réaliser.   

Un bâtiment de l'université d'Heidelberg.

J’ai apprécié plusieurs choses dans ma fréquentation de l’École de langues. D’abord, c’est peut-être son caractère interdisciplinaire et diversifié : elle est un espace inclusif où des gens de différents horizons et domaines d’étude se rejoignent autour d’un intérêt culturel commun. L’école d’été à Berlin, organisée annuellement par l’École de langues, a été pour moi un exemple probant d’une telle ambiance et de la richesse qu’elle implique. Se promener à Berlin avec des visages déjà familiers, sillonner la capitale allemande et participer à son effervescence culturelle en compagnie de Sebastian Döderlein, notre professeur d’allemand – qui a également un doctorat en histoire – voilà les conditions idéales d’un premier contact avec le pays! Tout.es les participant.es étaient présent.es pour des raisons et intérêts divers, qui gravitaient toutefois tous autour d’un enthousiasme et d’une curiosité commune envers la langue et la culture allemandes. Bien que l’école d’été représente à cet égard un scénario exemplaire, c’est aussi une réalité bien présente dans les salles de classe à l’UQAM : celle d’un foisonnement d’individus curieux, amicaux et s’entraidant mutuellement, ce qui favorise un excellent climat d’apprentissage.

Une seconde dimension de mon expérience avec l’École de langues que j’ai beaucoup appréciée est l’attention portée, par les personnes qui y travaillent, aux individualités et aux cheminements respectifs des étudiant.es. Les projets réalisés dans les différents cours offerts permettent par exemple bien souvent d’annexer nos intérêts respectifs à notre apprentissage de la langue et de la culture allemandes. À cet égard, les cours que j’ai suivi à l’École de langues ne m’ont pas simplement livré du contenu, ils m’ont plutôt fondamentalement aidé à tracer un parcours personnel.

Le Kornmarkt (ancien marché aux céréales)

Finalement, il faut souligner la qualité de l’enseignement offert dans les cours d’allemand de l’École de langues. Chaque professeur.e que j’ai eu la chance de rencontrer nous met en relation avec l’allemand et les pays germanophones entre autres par sa propre expérience, partageant anecdotes et réflexions, ce qui permet aux étudiant.es de développer une compréhension subtile, plus profonde que générique, de la langue comme de la culture. Ainsi, que ce soit par les considérations didactiques, les modalités d’enseignements, les contenus d’apprentissage et les types de supports disponibles (dont des assistant.es de langue allemand.es présent.es sur place à chaque année), l’allemand s’apprend particulièrement bien à l’École de langues de l’UQAM.

Frédérick Deschênes (baccalauréat en philosophie, 2019; maîtrise en philosophie, 2022)

Il ne s’agit pas seulement de cours de langue, mais bel et bien de découvrir toute la culture et le monde qui s’y rattache

Portrait d'Emilie L'hôte.

Avec un grand-père allemand et une grand-mère absolument fan de l’Allemagne, le désir d’apprendre l’allemand m’a toujours animée à travers les années. La langue s’est distillée dans notre famille, jusqu’à ma génération, où plus personne ne le parle à la maison. Ayant eu envie de renouer avec mes racines et de comprendre cette langue mystérieuse à l’oreille, j’ai auparavant cherché des moyens faciles et «accessibles» pour apprendre. Un peu de Duolingo, quelques livres empruntés à la bibliothèque, des films sous-titrés et puis, l’évidence: il me faut de vrais cours, avec des enseignants natifs qui sauront m’expliquer la langue et me guider dans mon apprentissage. Je me suis alors dirigée vers l’UQAM et son École de Langues. Dès mes premiers cours, j’ai pu constater à quel point nos enseignants sont extrêmement engagés, à l’écoute et motivants. On le sait tous, avoir un «bon prof», ça change tout! Maintenant rendue à mon troisième cours, je me suis inscrite au certificat en allemand afin de pouvoir poursuivre mon apprentissage et être baignée dans la culture des pays germanophones encore et encore.

En parallèle de mon certificat, je suis maintenant des études en éducation pour enseigner le français langue seconde. En plus d’aller explorer mes racines familiales, l’allemand me permet aussi de mieux comprendre le défi que représente une nouvelle langue dont on ne connaît rien ou que peu de choses. Mes cours me permettent ainsi de me mettre dans la peau d’un apprenant et d’observer certaines difficultés d’apprentissage lors de la découverte d’une langue étrangère.

Le choix d’apprendre une langue ne se fait jamais vraiment par hasard: la sonorité de cette langue nous appelle, l’aspect culturel attise notre curiosité, l’envie de voyager et d’être en immersion nous stimule. À l’UQAM, Britta, Sebastian et le reste de l’équipe ont réussi à regrouper tous ces points. Nous avons la chance d’avoir des enseignants passionnés. Ils font vivre leur langue, nous racontent d’où ils viennent au travers d’anecdotes qui nous transportent déjà là-bas. Sans parler de la chance de pouvoir aller faire un cours d’été à Berlin, si le cœur vous en dit.

J’ajouterais qu’en choisissant un programme d’études comme le certificat, vous avez accès à une très belle banque de cours parmi lesquelles on peut choisir ce que l’on a envie de découvrir en plus de la langue en tant que telle: cinéma allemand, culture des pays germanophones, histoire du nazisme, etc.

Ce que j’ai découvert en venant à l’UQAM, c’est qu’il ne s’agit pas seulement de cours de langue, mais bel et bien de découvrir toute la culture et le monde qui s’y rattache. C’est un tout.

Pour être vraiment honnête, j’ai été épatée de voir à quel point nos enseignants sont extrêmement humains et disponibles en tout temps. Une question, un doute, un point à éclaircir, toute l’équipe est présente en personne, par courriel, sur Zoom. Vous ne restez jamais seul.e avec votre question. Lorsque l’on démarre un apprentissage, cet accompagnement fait toute la différence. À se demander pourquoi on a attendu si longtemps. Si vous doutez, faites sauter cette barrière et lancez-vous pour de vrai, vous ne le regretterez pas!

Emilie L’hôte (certificat en allemand)

Maîtriser l’allemand me permettra de peaufiner mes recherches avec des sources allemandes

Portrait de Michaël Lagacé Henripin

Je me suis inscrit à la concentration en allemand à cause de mon intérêt pour le hockey, l’histoire, la culture, la musique, le cinéma et le paysage de l’Allemagne en général.

Étudiant en histoire, je désire me spécialiser en histoire de l’Allemagne et de ses pays limitrophes. Ainsi, maîtriser l’allemand me permettra de peaufiner mes recherches avec des sources allemandes. De plus, qui sait, peut-être serai-je invité dans des colloques allemands dans le futur?

Tout d’abord, même si cela sonne lèche-botte, je crois que je ne me serais jamais inscrit à la concentration sans la présence de Sebastian, qui donnait le cours d’introduction à la culture allemande. Jusqu’à maintenant il est, et restera je l’espère, un mentor pour moi. Aussi, je dois dire que j’ai beaucoup aimé participer à l’école d’été à Berlin. C’est le test parfait pour savoir si on veut vraiment continuer nos études dans cette langue.

J’apprécie beaucoup le suivi que je reçois de la part du personnel de l’École de langues. Il est facile de se perdre pendant son cheminement universitaire et c’est agréable d’avoir du support et des guides. Merci Sebastian, Britta, Josée et Isabelle.  

Michaël Lagacé Henripin (concentration en allemand, baccalauréat en histoire)

École de langues

L’École de langues de l’UQAM offre des programmes et des cours d’allemand, d'anglais, d’arabe, de chinois, d’espagnol, de français, d’italien, de japonais, de langue des signes québécoise, de portugais et de russe.

Coordonnées

École de langues
Local V-6410
209, rue Sainte-Catherine Est
Montréal (Québec) H2X 1L2