Témoignages - chinois

Apprendre le chinois : s’ouvrir le champ des possibles

Portrait de Clément Broche.

Étudiant en histoire ayant fait le choix de devenir sinologue, j’ai profité de l’opportunité donnée par les six cours choisis dans une discipline autre que l'histoire obligatoires dans le cheminement au baccalauréat pour suivre et obtenir une concentration en langue et culture chinoises. Désormais doctorant, cette formation me permet de travailler au quotidien avec des sources en chinois dans le cadre de mes recherches.

Les études en langues représentent une possibilité de se spécialiser dès le premier cycle universitaire et de donner ainsi une plus-value à son diplôme. Dans mon cas précis, l’apprentissage du chinois ouvre à une multitude d’opportunités professionnelles, tant le Canada a besoin – et cela dans tous les domaines – d’experts qui maitrisent et comprennent la langue, la culture, l’histoire et la civilisation (plusieurs fois millénaires) de la désormais deuxième puissance économique de la planète.

De façon très concrète, cela m’a permis de devenir chargé de cours pour l’Université du troisième âge (Université de Sherbrooke), où j’enseigne maintenant depuis 2019 l’histoire et la politique chinoises. En parallèle de mes propres travaux, je collabore également avec Min Sun, maître de langue et directrice du programme en langue chinoise de l’UQAM, à divers projets de recherches par le biais desquels nous tentons de mettre en avant ce qui rassemble le Québec à la Chine et la Chine au Québec, afin d’établir des ponts entre la Belle Province et l’Empire du Milieu. Les programmes proposés par l’École de langues de l’UQAM offrent ainsi une ouverture sur le monde tout en permettant l’élargissement des possibilités professionnelles par l’acquisition de compétences riches et précieuses.

Clément Broche (concentration en langue et culture chinoises, baccalauréat en histoire, 2020)

Clément a poursuivi son parcours en histoire et s'est mérité la bourse d’études supérieures du Canada en l’honneur de Nelson Mandela: Clément Broche obtient une prestigieuse bourse d’études, Actualités UQAM, 7 décembre 2023)

Chaque semaine, je corresponds avec un client ou un fournisseur en chinois

Portrait d'Yves Brunelle.

Je suis une personne active, j’aime que ça bouge. Avec la Covid-19, le Québec a eu une série de mesures qui restreignaient les activités. Plus aucun loisir pour passer l’hiver, juste être à la maison et le travail. J’ai commencé à regarder pour m’inscrire à un cours, puisque l’université était ouverte et donnait des cours à distance. J’aime beaucoup les langues et le chinois me tentait. C’était un plus grand défi que l’espagnol, qui est une langue proche du français. Le chinois, c’est des symboles (sinogrammes) et différents tons. C’était un défi qui semblait stimulant. Aussi, j’ai une petite clientèle d’affaire chinoise, pas une grosse portion de mon chiffre d’affaires, mais quand même un chiffre intéressant. J’ai aussi quelques fournisseurs en Chine. Pouvoir communiquer avec eux, même de façon rudimentaire, était une raison de plus qui me motivait à choisir le chinois. Le premier cours était intéressant, mais c’était beaucoup de notions pour apprendre trois mots! Malgré tout, les trois heures ont passé vite. Au milieu du trimestre, l’enseignante a parlé des différents cours et programmes qui se donnent à l’École de langues. L’UQAM offre un programme court qui permet d’atteindre un niveau intermédiaire. Le fit semblait parfait.

Je suis très content d’avoir suivi ce programme. Chaque semaine, je corresponds avec un client ou un fournisseur en chinois. Je ne négocie pas les contrats au complet, mais je peux comprendre les besoins, planifier l’horaire des travaux et communiquer avec eux même par écrit. En plus, l’approche est simplifiée parce que j’ai acquis des connaissances de la culture du client et la relation est beaucoup plus cordiale. Les références sont beaucoup plus nombreuses depuis que j’utilise le mandarin pour communiquer.

J’ai vraiment aimé mes cours de chinois. Il y a plein de petits moments, de petites victoires qui font dire «wow, je suis rendu là!». Écrire les sinogrammes, parler, comprendre les dialogues. Le plus beau est quand que tu lis un petit texte et que tu te rends compte que tu comprends ce que tu lis. Un exemple simple était aux olympiques, quand, pour le ski alpin, j’ai vu les sinogrammes et que j’ai reconnu c’était quoi. Ce sont des moments qui te donnent envie de continuer et d’apprendre encore un peu plus pour mieux comprendre la langue.

Finalement, j’aimerais dire un mot sur la qualité de l’enseignement reçu. J’ai eu la chance d’avoir deux enseignants extrêmement qualifiés, super intéressants, qui donnent des cours dynamiques, facilitant l’apprentissage et la participation. Ils font partie des raisons pour lesquelles j’ai continué mes apprentissages. Même si les cours sont exigeants avec beaucoup de matière. Ils veulent que tu apprennes et tu veux apprendre pour toi mais aussi pour eux. Ils sont là pour toi, prennent le temps de répondre à tes questions. Les cours sont montés et donnés par des gens de cœurs qui sont motivés à te faire apprendre une nouvelle langue.

Yves Brunelle (certificat en langues et cultures d’Asie)

De la passion du badminton à la Chine

Je suis un adepte de badminton depuis l’école primaire et j’ai longtemps rêvé de comprendre le discours et la réalité des athlètes professionnelles, professionnels de ma jeunesse. La plupart d’entre eux étant chinois, j’ai immanquablement développé une fascination pour leur langue et leur culture. Dans le cadre de mes études universitaires, animé par un esprit de découverte, j’ai enfin pu transformer un intérêt vague et subtil en passion soutenue et concrète. Le cours Chinois I de l’École de langues de l’UQAM m’a ouvert une porte sur un univers dont j’ignorais l’existence.

Mon passage à l’École de langues est sans nul doute un des moments charnières les plus décisifs de ma vie. La découverte de la langue et de la culture chinoises n’a pas seulement assouvi et entretenu une grande soif intellectuelle, mais a aussi transformé ma vie à tous les plans. Chaque petit progrès dans mon apprentissage du chinois m’a permis de découvrir de nouvelles personnes remarquables, un nouveau point de vue sur l’expérience humaine, et m’a également permis d’orienter positivement mon avenir professionnel.

Après mon passage à l’École de langues, j’ai entamé un parcours académique en République populaire de Chine, où je suis actuellement étudiant. J’entrevois mon avenir professionnel avec un regard enthousiaste. La maîtrise d’une langue étrangère, ou même seulement une initiation à celle-ci, est une habileté dont l’acquisition a la particularité d’être intrinsèquement intéressante, mais cette maîtrise est aussi un outil professionnel non négligeable. Et que dire des rencontres uniques faites tout au long du chemin!

La plus grande force de l’École de langues de l’UQAM est, à mon avis, d’offrir un enseignement linguistique et culturel authentique, mais aussi adapté à la réalité francophone de l’Amérique du Nord. Lors de mes études, j’ai posé d’innombrables questions et ai toujours reçu des réponses riches et personnalisées. Mes discussions avec mes professeures m’ont toujours éclairé dans mon cheminement.

Guillaume Maisonneuve (certificat en langues et cultures d'Asie)

École de langues

L’École de langues de l’UQAM offre des programmes et des cours d’allemand, d'anglais, d’arabe, de chinois, d’espagnol, de français, d’italien, de japonais, de langue des signes québécoise, de portugais et de russe.

Coordonnées

École de langues
Local V-6410
209, rue Sainte-Catherine Est
Montréal (Québec) H2X 1L2