Témoignages

À l’époque, je ne me doutais pas de l’importance que prendraient éventuellement la culture et la langue allemandes dans ma vie

Portrait de Frédérick Deschênes

C’est par le biais de mon baccalauréat en philosophie et des six cours hors programmes faisant partie de son cursus que je me suis inscrit à des cours d’allemand offerts à l’École de langues de l’UQAM. Mon objectif était alors de m’initier à l’allemand pour enrichir ma compréhension de certains concepts présents dans des ouvrages de philosophie. À l’époque, je ne me doutais pas de l’importance que prendraient éventuellement la culture et la langue allemandes dans ma vie, ni de l’influence profonde qu’auraient ces premiers cours sur la trajectoire de mes études en philosophie et de mon existence en général.

Les cours d’allemand offerts par l’École de langues m’ont véritablement ouvert un horizon de possibilités et d’opportunités autant personnelles, professionnelles qu’académiques. Entre mon baccalauréat et ma maîtrise, j’ai par exemple pu participer au programme d’échange Azimut afin d’aller enseigner le français pendant huit mois dans une école secondaire dans le Schleswig-Holstein en Allemagne. Cette expérience d’une grande richesse a non seulement contribué au progrès de mon allemand, elle m’a également initié au monde de l’enseignement et m’a permis de prendre une pause des études entre mon baccalauréat et ma maîtrise. Il était alors déjà prévu que je rentrerais à la maîtrise en philosophie à mon retour, mais ce passage d’une année en Allemagne a été pour moi un interlude significatif et d’un grand bénéfice. Il importe également de mentionner que l’École de langues m’a permis, à mon retour d’Allemagne, de poursuivre une expérience professionnelle similaire par l’intermédiaire de contrats d’auxiliaire d’enseignement dans des cours d’allemand. Cela m’a permis de garder un contact presque quotidien avec l’allemand et de continuer à acquérir de l’expérience dans le milieu de l’enseignement, tout en poursuivant mes études en philosophie.

Dès mes premiers contacts avec la langue allemande, un de mes objectifs était d’éventuellement pouvoir lire des ouvrages de philosophie allemande dans leurs versions originales. J’ai donc, entre autres, beaucoup travaillé sur la lecture en allemand. Plusieurs cours offerts par l’École de langues, dont quelques-uns dédiés à la lecture de documents écrits (offerts par l’excellente Josée Lamy) m’ont aidé dans cette démarche, ce qui m’a permis d’inclure dans mes travaux de maîtrise ainsi que dans mon mémoire beaucoup de sources allemandes. Cette possibilité s’est rapidement révélée être un avantage significatif, dans la mesure où beaucoup de chercheur.euses et d’auteur.trices allemand.es continuent de publier leurs ouvrages d’abord en allemand avant de les traduire. Cela est sans compter les joyaux non-traduits du passé sur lesquels on peut parfois tomber. Ainsi, maîtriser l’allemand m’a ouvert l’accès à un bassin de productions culturelles et scientifiques ayant grandement contribué à mes réflexions et, je l’espère, à l’originalité de mes travaux.

Finalement, c’est en grande partie grâce à ces premiers cours d’allemand à l’École de langue de l’UQAM que je me trouve aujourd’hui à l’Université d’Heidelberg, en Allemagne, pour réaliser mon doctorat, entre autres financé par le DAAD (un programme de bourses d’études et de recherche allemand), sous la supervision d’un chercheur que j’affectionne particulièrement. Je m’imagine effectivement bien mal les circonstances actuelles de mes recherches et de mon parcours académique sans ces premiers cours d’allemand et sans les personnes singulières et passionnées qui les ont livrés et qui m’ont fourni une aide précieuse en cours de route. À cet égard, je dois tout particulièrement remercier Britta Starcke, ma première professeure d’allemand. Britta m’a non seulement introduit avec zèle et passion à cette langue et à cette culture, elle m’a également ouvert un horizon de possibilités nouvelles et de champs d’applications, dès les premiers cours. Grâce à elle, mon objectif initial d’avoir simplement une base décente d’allemand s’est transformé en un projet à long terme avec une série d’étapes concrètes pour le réaliser.   

Un bâtiment de l'université d'Heidelberg.

J’ai apprécié plusieurs choses dans ma fréquentation de l’École de langues. D’abord, c’est peut-être son caractère interdisciplinaire et diversifié : elle est un espace inclusif où des gens de différents horizons et domaines d’étude se rejoignent autour d’un intérêt culturel commun. L’école d’été à Berlin, organisée annuellement par l’École de langues, a été pour moi un exemple probant d’une telle ambiance et de la richesse qu’elle implique. Se promener à Berlin avec des visages déjà familiers, sillonner la capitale allemande et participer à son effervescence culturelle en compagnie de Sebastian Döderlein, notre professeur d’allemand – qui a également un doctorat en histoire – voilà les conditions idéales d’un premier contact avec le pays! Tout.es les participant.es étaient présent.es pour des raisons et intérêts divers, qui gravitaient toutefois tous autour d’un enthousiasme et d’une curiosité commune envers la langue et la culture allemandes. Bien que l’école d’été représente à cet égard un scénario exemplaire, c’est aussi une réalité bien présente dans les salles de classe à l’UQAM : celle d’un foisonnement d’individus curieux, amicaux et s’entraidant mutuellement, ce qui favorise un excellent climat d’apprentissage.

Une seconde dimension de mon expérience avec l’École de langues que j’ai beaucoup appréciée est l’attention portée, par les personnes qui y travaillent, aux individualités et aux cheminements respectifs des étudiant.es. Les projets réalisés dans les différents cours offerts permettent par exemple bien souvent d’annexer nos intérêts respectifs à notre apprentissage de la langue et de la culture allemandes. À cet égard, les cours que j’ai suivi à l’École de langues ne m’ont pas simplement livré du contenu, ils m’ont plutôt fondamentalement aidé à tracer un parcours personnel.

Le Kornmarkt (ancien marché aux céréales)

Finalement, il faut souligner la qualité de l’enseignement offert dans les cours d’allemand de l’École de langues. Chaque professeur.e que j’ai eu la chance de rencontrer nous met en relation avec l’allemand et les pays germanophones entre autres par sa propre expérience, partageant anecdotes et réflexions, ce qui permet aux étudiant.es de développer une compréhension subtile, plus profonde que générique, de la langue comme de la culture. Ainsi, que ce soit par les considérations didactiques, les modalités d’enseignements, les contenus d’apprentissage et les types de supports disponibles (dont des assistant.es de langue allemand.es présent.es sur place à chaque année), l’allemand s’apprend particulièrement bien à l’École de langues de l’UQAM.

Frédérick Deschênes (baccalauréat en philosophie, 2019; maîtrise en philosophie, 2022)

Apprendre le chinois : s’ouvrir le champ des possibles

Portrait de Clément Broche.

Étudiant en histoire ayant fait le choix de devenir sinologue, j’ai profité de l’opportunité donnée par les six cours choisis dans une discipline autre que l'histoire obligatoires dans le cheminement au baccalauréat pour suivre et obtenir une concentration en langue et culture chinoises. Désormais doctorant, cette formation me permet de travailler au quotidien avec des sources en chinois dans le cadre de mes recherches.

Les études en langues représentent une possibilité de se spécialiser dès le premier cycle universitaire et de donner ainsi une plus-value à son diplôme. Dans mon cas précis, l’apprentissage du chinois ouvre à une multitude d’opportunités professionnelles, tant le Canada a besoin – et cela dans tous les domaines – d’experts qui maitrisent et comprennent la langue, la culture, l’histoire et la civilisation (plusieurs fois millénaires) de la désormais deuxième puissance économique de la planète.

De façon très concrète, cela m’a permis de devenir chargé de cours pour l’Université du troisième âge (Université de Sherbrooke), où j’enseigne maintenant depuis 2019 l’histoire et la politique chinoises. En parallèle de mes propres travaux, je collabore également avec Min Sun, maître de langue et directrice du programme en langue chinoise de l’UQAM, à divers projets de recherches par le biais desquels nous tentons de mettre en avant ce qui rassemble le Québec à la Chine et la Chine au Québec, afin d’établir des ponts entre la Belle Province et l’Empire du Milieu. Les programmes proposés par l’École de langues de l’UQAM offrent ainsi une ouverture sur le monde tout en permettant l’élargissement des possibilités professionnelles par l’acquisition de compétences riches et précieuses.

Clément Broche (concentration en langue et culture chinoises, baccalauréat en histoire, 2020)

Clément a poursuivi son parcours en histoire et s'est mérité la bourse d’études supérieures du Canada en l’honneur de Nelson Mandela: Clément Broche obtient une prestigieuse bourse d’études, Actualités UQAM, 7 décembre 2023)

Chaque semaine, je corresponds avec un client ou un fournisseur en chinois

Portrait d'Yves Brunelle.

Je suis une personne active, j’aime que ça bouge. Avec la Covid-19, le Québec a eu une série de mesures qui restreignaient les activités. Plus aucun loisir pour passer l’hiver, juste être à la maison et le travail. J’ai commencé à regarder pour m’inscrire à un cours, puisque l’université était ouverte et donnait des cours à distance. J’aime beaucoup les langues et le chinois me tentait. C’était un plus grand défi que l’espagnol, qui est une langue proche du français. Le chinois, c’est des symboles (sinogrammes) et différents tons. C’était un défi qui semblait stimulant. Aussi, j’ai une petite clientèle d’affaire chinoise, pas une grosse portion de mon chiffre d’affaires, mais quand même un chiffre intéressant. J’ai aussi quelques fournisseurs en Chine. Pouvoir communiquer avec eux, même de façon rudimentaire, était une raison de plus qui me motivait à choisir le chinois. Le premier cours était intéressant, mais c’était beaucoup de notions pour apprendre trois mots! Malgré tout, les trois heures ont passé vite. Au milieu du trimestre, l’enseignante a parlé des différents cours et programmes qui se donnent à l’École de langues. L’UQAM offre un programme court qui permet d’atteindre un niveau intermédiaire. Le fit semblait parfait.

Je suis très content d’avoir suivi ce programme. Chaque semaine, je corresponds avec un client ou un fournisseur en chinois. Je ne négocie pas les contrats au complet, mais je peux comprendre les besoins, planifier l’horaire des travaux et communiquer avec eux même par écrit. En plus, l’approche est simplifiée parce que j’ai acquis des connaissances de la culture du client et la relation est beaucoup plus cordiale. Les références sont beaucoup plus nombreuses depuis que j’utilise le mandarin pour communiquer.

J’ai vraiment aimé mes cours de chinois. Il y a plein de petits moments, de petites victoires qui font dire «wow, je suis rendu là!». Écrire les sinogrammes, parler, comprendre les dialogues. Le plus beau est quand que tu lis un petit texte et que tu te rends compte que tu comprends ce que tu lis. Un exemple simple était aux olympiques, quand, pour le ski alpin, j’ai vu les sinogrammes et que j’ai reconnu c’était quoi. Ce sont des moments qui te donnent envie de continuer et d’apprendre encore un peu plus pour mieux comprendre la langue.

Finalement, j’aimerais dire un mot sur la qualité de l’enseignement reçu. J’ai eu la chance d’avoir deux enseignants extrêmement qualifiés, super intéressants, qui donnent des cours dynamiques, facilitant l’apprentissage et la participation. Ils font partie des raisons pour lesquelles j’ai continué mes apprentissages. Même si les cours sont exigeants avec beaucoup de matière. Ils veulent que tu apprennes et tu veux apprendre pour toi mais aussi pour eux. Ils sont là pour toi, prennent le temps de répondre à tes questions. Les cours sont montés et donnés par des gens de cœurs qui sont motivés à te faire apprendre une nouvelle langue.

Yves Brunelle (certificat en langues et cultures d’Asie)

L’Italie est l’un des pays dans lesquels j’aimerais poursuivre mes études

Portrait de Félix Tremblay

J’ai voulu m’inscrire au cours ITA1032 Immersion culturelle et linguistique en Italie pour plusieurs raisons. D’abord, le format de l’école d’été (sa durée, sa programmation, le lieu, le fait qu’on puisse habiter dans une famille d’accueil) était une promesse que nous ne serions pas seulement des touristes, mais que nous aurions aussi la chance, pour quelque temps, de nous intégrer et de faire partie du peuple italien/siennois. Cela fait une différence énorme lorsqu’on voyage, surtout de nos jours, à une époque où il est si facile de voler d’une destination à une autre. Ensuite, j’étais conquis depuis longtemps par la culture (notamment la nourriture et l’histoire de l’art) et par la langue italiennes, et l’école d’été était une occasion remarquable

Sur le plan personnel, j'ai forgé de nouvelles amitiés et j’ai participé à des activités que je n’avais jamais faites auparavant! Je me suis donc découvert de nouvelles facettes. Puis le bagage que j’ai accumulé me permettra de me sentir plus proche des Italiens de Montréal.

Sur le plan académique, j’ai pu confirmer que l’Italie est l’un des pays dans lesquels j’aimerais poursuivre mes études (peut-être une cotutelle doctorale). Et puis les progrès que j’ai faits sur le plan linguistique me permettront de mieux déchiffrer les travaux de recherche rédigés en italien, qui sont fréquents dans mon domaine, la philosophie.

Sur le plan professionnel, qui sait? C’est toujours un atout de connaître une nouvelle langue et d’avoir des expériences à partager.

Les Italien-ne-s m’ont appris trois leçons inoubliables: l’importance de se tailler des villes et des vies «à mesure d’homme», la beauté des petits et des grands rituels (culinaires, sociaux, vestimentaires, sportifs) et la nécessité de prendre le temps de vivre.

Ce que je laisse en Italie : les soirées karaoke un peu trop arrosées, le manque de sommeil et la chaleur…

Félix Tremblay (école d’été en Italie, édition 2022)

J’ai adoré vivre à l’italienne durant ces quelques semaines.

Portrait de France Liboiron en train de pétrir une pâte à pizza.

Faire un long séjour jumelé à des études en Italie était un rêve que je chérissais depuis plusieurs années, mais que je n’ai pu réaliser étant donné que j’étais sur le marché du travail à temps plus que complet!

Ce cours m’a été utile des points de vue professionnel et scolaire. J’ai complété une majeure en traduction à laquelle je souhaite ajouter une mineure en études italiennes.

Du point de vue personnel, depuis longtemps, j’ai voulu en apprendre davantage sur la vie et la société italiennes en faisant un séjour doublé d’une immersion scolaire en Italie. Cette expérience a été très concluante et enrichissante.

J’ai apprécié que notre programme soit structuré et que des périodes libres y soient prévues. J’ai adoré vivre à l’italienne durant ces quelques semaines (horaire, déplacements, repas, conférences, etc.). J’ai bien aimé pouvoir visiter à fond une petite ville en y séjournant durant trois semaines.

Je suis revenue au Canada avec un meilleur bagage de connaissances de la culture et de la société italiennes.

Tout était vraiment très bien. Un grand merci!

France Liboiron (école d’été en Italie, édition 2022)

Faites le cours, ça va changer votre vie!

Sur une table de restaurant, trois pizzas en forme de coeur.

J’ai décidé de reprendre l’étude de l’italien à l’UQAM, car ils ont des professeurs compétents et passionnés. Faire les cours avec Livia et Nicola n’a été que de la joie. Prendre le cours ITA1032 Immersion culturelle et linguistique en Italie a été la culmination de mois d’apprentissage sur une belle culture en compagnie de gens motivées à en apprendre davantage sur l’Italie. J’ai toujours aimé les langues et ce cours englobe tous les aspects souhaités et assouvit ma passion pour la langue italienne.

Ce cours m’a permis d’améliorer mon vocabulaire et je pourrai ainsi mieux aider mes clients italophones au travail. De plus, ce cours me permet de compléter le programme court en langue et cultures italiennes, ce qui est un plus! Finalement, j’ai aimé le cours pour pratiquer la langue italienne, me faire des amis, rencontrer de nouvelles personnes et voyager.

J’ai adoré cohabiter avec ma famille d’accueil et le sens de camaraderie qu’on a vécu avec les autres étudiants et dans les quartiers de Sienne. Tout le séjour a été une découverte merveilleuse: entre la nourriture, le gelato, l’histoire et la bonté des Italiens c’est difficile de choisir un meilleur moment! Je reviens avec de nouveaux amis et de beaux souvenirs dans mon cœur.

Faites le cours, ça va changer votre vie!

Wendy Lissette Duran (école d’été en Italie, édition 2022, programme court de langue et de culture italiennes, 2022)

J’aimerais maîtriser suffisamment l’italien pour pouvoir travailler à l’étranger dans le futur

Portrait d'Océane Donato.

L’idée d’être accompagnée (planification d’activité, prise en charge dans une famille d’accueil, etc.) dans un long voyage et d’apprendre la langue en immersion même m’a poussée à m’inscrire au cours ITA1032 Immersion culturelle et linguistique en Italie.

L’italien est ma troisième langue, troisième langue obligatoire dans le cadre de mon programme, le baccalauréat en relations internationales et droit international. De plus, j’aimerais maîtriser suffisamment l’italien pour pouvoir travailler à l’étranger dans le futur.

J’ai apprécié les sorties (que je n’aurais peut-être pas faites de mon propre chef) et le groupe d’étudiants qui se composait de personnes et de background très variés (certainement ce qui faisait que le groupe était si agréable). Je laisse en Italie les horaires de repas et je ramène au Canada le sentiment d’appartenance que m’a inspiré les contrades ainsi que la flexibilité et le calme de Sienne.

Océane Donato (école d’été en Italie, édition 2022, étudiante au baccalauréat en relations internationales et droit international)

Une occasion d’apprentissage de la langue et de la culture italiennes dans un contexte d’immersion

Portrait de Roberto dans un atelier de poterie.

Je me suis inscrit au cours ITA1032 Immersion culturelle et linguistique en Italie parce que c’était une occasion d’apprentissage de la langue et de la culture italiennes dans un contexte d’immersion.

Au point de vue personnel, c’est une opportunité d’apprentissage.  À la retraite, il est important de se garder actif physiquement (on a marché beaucoup!) et intellectuellement.  De plus, quand je retournerai en Italie, ce sera plus facile d’échanger avec les Italiens.

J'ai bien apprécié l'enseignement dispensé. L’enseignant était généreux dans ses explications et s'assurait que tous les étudiants comprenaient la matière. Toutes les activités étaient bien encadrées et enrichissantes.

Roberto De Viti (école d’été en Italie, édition 2022)

Il ne s’agit pas seulement de cours de langue, mais bel et bien de découvrir toute la culture et le monde qui s’y rattache

Portrait d'Emilie L'hôte.

Avec un grand-père allemand et une grand-mère absolument fan de l’Allemagne, le désir d’apprendre l’allemand m’a toujours animée à travers les années. La langue s’est distillée dans notre famille, jusqu’à ma génération, où plus personne ne le parle à la maison. Ayant eu envie de renouer avec mes racines et de comprendre cette langue mystérieuse à l’oreille, j’ai auparavant cherché des moyens faciles et «accessibles» pour apprendre. Un peu de Duolingo, quelques livres empruntés à la bibliothèque, des films sous-titrés et puis, l’évidence: il me faut de vrais cours, avec des enseignants natifs qui sauront m’expliquer la langue et me guider dans mon apprentissage. Je me suis alors dirigée vers l’UQAM et son École de Langues. Dès mes premiers cours, j’ai pu constater à quel point nos enseignants sont extrêmement engagés, à l’écoute et motivants. On le sait tous, avoir un «bon prof», ça change tout! Maintenant rendue à mon troisième cours, je me suis inscrite au certificat en allemand afin de pouvoir poursuivre mon apprentissage et être baignée dans la culture des pays germanophones encore et encore.

En parallèle de mon certificat, je suis maintenant des études en éducation pour enseigner le français langue seconde. En plus d’aller explorer mes racines familiales, l’allemand me permet aussi de mieux comprendre le défi que représente une nouvelle langue dont on ne connaît rien ou que peu de choses. Mes cours me permettent ainsi de me mettre dans la peau d’un apprenant et d’observer certaines difficultés d’apprentissage lors de la découverte d’une langue étrangère.

Le choix d’apprendre une langue ne se fait jamais vraiment par hasard: la sonorité de cette langue nous appelle, l’aspect culturel attise notre curiosité, l’envie de voyager et d’être en immersion nous stimule. À l’UQAM, Britta, Sebastian et le reste de l’équipe ont réussi à regrouper tous ces points. Nous avons la chance d’avoir des enseignants passionnés. Ils font vivre leur langue, nous racontent d’où ils viennent au travers d’anecdotes qui nous transportent déjà là-bas. Sans parler de la chance de pouvoir aller faire un cours d’été à Berlin, si le cœur vous en dit.

J’ajouterais qu’en choisissant un programme d’études comme le certificat, vous avez accès à une très belle banque de cours parmi lesquelles on peut choisir ce que l’on a envie de découvrir en plus de la langue en tant que telle: cinéma allemand, culture des pays germanophones, histoire du nazisme, etc.

Ce que j’ai découvert en venant à l’UQAM, c’est qu’il ne s’agit pas seulement de cours de langue, mais bel et bien de découvrir toute la culture et le monde qui s’y rattache. C’est un tout.

Pour être vraiment honnête, j’ai été épatée de voir à quel point nos enseignants sont extrêmement humains et disponibles en tout temps. Une question, un doute, un point à éclaircir, toute l’équipe est présente en personne, par courriel, sur Zoom. Vous ne restez jamais seul.e avec votre question. Lorsque l’on démarre un apprentissage, cet accompagnement fait toute la différence. À se demander pourquoi on a attendu si longtemps. Si vous doutez, faites sauter cette barrière et lancez-vous pour de vrai, vous ne le regretterez pas!

Emilie L’hôte (certificat en allemand)

Dès les premiers cours, j’ai été séduit par la richesse de la langue

Portrait de Jérôme Guay devant un monument à Sienne.

J’ai débuté ma formation au programme court en langue et culture italiennes à la suite d’un coup de foudre pour la langue lors d’un voyage. En écoutant discuter les gens dans cette langue que je ne connaissais alors pas, je me suis senti appelé. Dès les premiers cours, j’ai été séduit par la richesse de la langue, j’ai voulu en apprendre plus, en savoir plus. C’est comme si je découvrais une partie de moi qui jusque-là me manquait, dont je n’avais même jamais eu conscience qu’elle me manquait. Plus j’en apprenais, plus je ressentais un sentiment de plénitude, comme si elle venait me compléter.

Dans le cadre de l’École d’été en Italie, en 2022, être dans le pays, échanger avec les gens sur place, découvrir de mes yeux des éléments étudiés me semblait alors la façon la plus efficace, réelle et sentie de vivre la langue et la culture au quotidien. Je ne pouvais pas imaginer terminer le programme court en langue et culture italienne sans y aller dans le cadre d’un cours.

Pour moi, c’est vraiment par l’échange qu’on peut apprendre une langue, qu’elle devient vivante et plus seulement théorique. C’est important d’être avec les gens pour sentir les différents accents, les dialectes, la voir, mais surtout l’entendre, évoluer, grandir.

Dans le cadre de mon travail, je ne sais pas encore comment l’apprentissage de cette nouvelle langue et culture me sera utile, mais au niveau personnel, cela m’a transformé. Non seulement, je me suis senti plus complet, mais ma façon de voir le monde a aussi été modifiée, certains mots ont donné du sens à des sentiments, des émotions que je ressentais.

J’ai aussi découvert une passion pour la musique que je ne me connaissais pas. Avant, j’écoutais de la musique, en anglais ou en français, d’une oreille distraite, sans réellement prêter attention aux paroles et sans qu’elle ne m’accrochent réellement. Pour une raison que je m’explique encore mal, la musique pop italienne a trouvé écho en moi et je la connais maintenant mieux que la musique du Québec. C’est comme si j’avais trouvé celle qu’il me fallait, celle qui me parlait. C’est une nouvelle fenêtre qui s’est ouverte!

Suite à mon expérience à l’école d’été en Italie, je laisse derrière moi une bonne part de doutes et je repars avec plus de confiance en moi. Cette expérience m’a permis de découvrir que, peu importe la langue, le pays ou la manière, je réussirai toujours à tisser des contacts, me débrouiller. Cette force est en moi et je l’avais trop longtemps ignorée, tenue pour acquise.

Je me suis inscrit dans ce programme et j’ai fait l’école d’été l’esprit ouvert, animé par le pur désir d’apprendre et de me laisser imprégner. La note, les crédits n’étaient pas le but recherché, mais plutôt mon évolution dans la compréhension de la langue et de la culture. J’ai l’impression d’avoir fait des pas de géants et, en même temps, de n’avoir eu qu’un aperçu parce que, pour moi, l’expérience n’était pas une finalité, mais un début. Je recommande sincèrement l’expérience à tous!

Jérôme Guay (programme court de langue et de culture italienne, 2022, école d’été en Italie, édition 2022)

École de langues

L’École de langues de l’UQAM offre des programmes et des cours d’allemand, d'anglais, d’arabe, de chinois, d’espagnol, de français, d’italien, de japonais, de langue des signes québécoise, de portugais et de russe.

Coordonnées

École de langues
Local V-6410
209, rue Sainte-Catherine Est
Montréal (Québec) H2X 1L2