Je me suis inscrit à la concentration en allemand à cause de mon intérêt pour le hockey, l’histoire, la culture, la musique, le cinéma et le paysage de l’Allemagne en général.
Étudiant en histoire, je désire me spécialiser en histoire de l’Allemagne et de ses pays limitrophes. Ainsi, maîtriser l’allemand me permettra de peaufiner mes recherches avec des sources allemandes. De plus, qui sait, peut-être serai-je invité dans des colloques allemands dans le futur?
Tout d’abord, même si cela sonne lèche-botte, je crois que je ne me serais jamais inscrit à la concentration sans la présence de Sebastian, qui donnait le cours d’introduction à la culture allemande. Jusqu’à maintenant il est, et restera je l’espère, un mentor pour moi. Aussi, je dois dire que j’ai beaucoup aimé participer à l’école d’été à Berlin. C’est le test parfait pour savoir si on veut vraiment continuer nos études dans cette langue.
J’apprécie beaucoup le suivi que je reçois de la part du personnel de l’École de langues. Il est facile de se perdre pendant son cheminement universitaire et c’est agréable d’avoir du support et des guides. Merci Sebastian, Britta, Josée et Isabelle.
Michaël Lagacé Henripin (concentration en allemand, baccalauréat en histoire)
Depuis mon arrivée au Québec, j’ai réalisé que de ne pas connaître la langue de l’endroit où j’habite est le plus gros obstacle que j’ai jamais rencontré. C’est comme sortir pour explorer une route cahoteuse sans les bonnes chaussures et les bons vêtements. On profite des beaux paysages, mais l’expérience n’est pas la même.
Dans cette perspective, il faut disposer de tous les outils nécessaires et emprunter le chemin sans chercher de raccourcis. C’est pourquoi, après le programme de francisation du MIFI, je me suis inscrit au certificat en français et anglais: l'expérience montréalaise pour approfondir mes connaissances en français et renforcer celles que j’avais déjà d’anglais. Ce qui me permettra de poursuivre ma route vers une formation de deuxième cycle et de devenir membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec.
Le certificat m’offrait une formation complète qui me permettait d’étudier deux langues en même temps, tout en choisissant sur laquelle des deux concentrer mon apprentissage. Sans compter qu’il facilitait aussi une meilleure adaptation à la réalité bilingue de Montréal. De plus, j'ai la possibilité de continuer mes études et d'obtenir un baccalauréat par cumul en complétant deux autres certificats.
Pendant mon parcours, j’ai croisé du personnel enseignant hautement qualifié avec de nombreuses années d'expérience ainsi que des cours bien structurés avec des sujets et des objectifs clairs et précis. La documentation pour les cours était disponible tout au long du trimestre dans la plateforme en ligne Moodle.
Je suis pleinement satisfait et convaincu que cette formation était la meilleure option dans ma quête pour construire plus de couches de connaissance au-dessus des couches existantes afin d’avoir plus d’outils pour explorer ma nouvelle voie.
Aujourd'hui, je me sens plus confiant en mes compétences linguistiques et je suis très heureux d'avoir trouvé cette formation qui m'a enfin ouvert les portes d'une dimension qui autrement m’était inaccessible.
Bref, je recommande ce certificat à ceux qui, ayant le besoin de perfectionner une langue, ne veulent pas laisser à la dérive les connaissances acquises dans une deuxième langue et qui, au contraire, désirent la renforcer encore plus.
Alvaro Gabriel Rey (certificat en français et anglais, 2022; certificat de perfectionnement en français langue seconde)
C’est en septembre 2015 que j’ai commencé à suivre des cours d’espagnol à l’UQAM en tant qu’étudiante libre. Bien que j’aie eu auparavant à travailler en espagnol dans le domaine de l’immigration, je ressentais le besoin de solidifier mes bases: mes cours d’espagnol dataient d’il y a tellement longtemps!
Quelle a été mon impression, une fois le premier cours terminé? J’étais conquise! C’est ce qui a fait en sorte que je me suis inscrite au certificat dès le deuxième cours.
Le retour aux cours d’espagnol m’a permis de renforcer mes bases et, en plus, j’ai découvert une équipe de gens engagés dans ce qu’ils font, tant du côté du soutien technique que de celle de l’équipe d’enseignement.
De plus, le Regroupement d’espagnol de l’École de langues de l’UQAM s’est joint en 2017 au programme d’études pour étudiants étrangers de l’Université Javeriana à Bogotá en Colombie. Ainsi, au printemps 2018, il m’a été possible de vivre une véritable immersion tant linguistique que culturelle au cœur d’une population chaleureuse et très accueillante pendant deux semaines.
En fait, ce sont toutes ces expériences qui ont fait en sorte que, bien que mon certificat soit terminé depuis deux ans, j’ai décidé cet automne de revenir à l’École de langues afin de suivre un cours que je voulais faire depuis longtemps.
Alors, si ça fait longtemps que vous désirez suivre un cours d'espagnol, n'attendez pas: c'est important de se faire plaisir! Qui plus est, l'UQAM est la seule université au Québec qui offre des cours d'espagnol par thématique, ce qui ajoute énormément au plaisir de l'apprentissage de cette langue. Donc, en plus de la consolidation de la communication orale et de la grammaire, les cours par thématique nous donnent l’opportunité d’améliorer notre connaissance de la culture du monde hispanophone. Si l’on considère le nombre de pays où l’espagnol est la langue officielle, cela devient encore plus attrayant!
Mon dernier point: vous n'êtes jamais allé à l'université et cela vous inquiète? Ne vous laissez pas gêner par ce détail, car les gens y viennent de tous les milieux: cégeps, universités, retraités ainsi que du marché du travail.
Avant de conclure, un autre point essentiel à connaître: dans le cadre de ces cours, la compétition n’existe pas. Bien au contraire, les enseignants savent nous transmettre le sentiment d’entraide entre nous. Et ça, c’est précieux!
Depuis le secondaire, mon cheminement scolaire avait toujours été orienté vers les sciences, vers la santé. J’avais entamé des cours au baccalauréat en sciences infirmières à l’Université Sherbrooke, au campus de Longueuil. Après avoir fait la moitié du baccalauréat, j’ai senti que je n’étais pas à ma place; que j’avais besoin de changer d’air, comme on dit. De plus, à ce campus, il n’y avait pas d’accès au sport étudiant. J’avais une amie dans les Citadins de l’UQAM et elle m’en a beaucoup parlé en bien. C’est donc à la base le programme de cheerleading qui m’a poussée vers l’UQAM. Puis, j’ai commencé à regarder les programmes à l’UQAM; des programmes qui n’avaient aucun lien avec les sciences, la santé. Étant née au Laos, un pays juste en dessous de la Chine, j’ai eu l’envie de retrouver mes racines asiatiques et de démystifier la Chine et le Japon, deux pays très influents sur la scène internationale, mais aussi très méconnus. J’avais envie d’apprendre une autre langue, d’apprendre sur une autre culture, de sortir de ma zone de confort, d’ouvrir mes horizons, d’être en contact avec des notions moins «factuelles» mais plutôt culturelles. C’est lorsque j’ai vu qu’il y avait une possibilité de faire des études en Chine que j’ai officiellement appliqué pour le programme.
Au tout début, je faisais le programme pour accéder à la bourse pour étudier en Chine. Dès la première session, j’ai vite réalisé que j’étais totalement captivée par la Chine et le Japon. Ces pays étaient de loin ce que je croyais qu’ils étaient. Dès la première session, j’ai pu entrer en contact avec du personnel originaire de ces pays. D’excellents professeurs, soucieux de la réussite de leurs étudiants, très compétents et très intéressants. Dès la première session, Min Sun et Sachiyo Kanzaki m’ont grandement épaulée dans mon parcours particulier. Combiner sport étudiant et cours de langues fût laborieux. Ma coordinatrice de programme Juliane Bertrand fût d’une grande aide aussi. Ce sentiment d’être supportée a énormément contribuée à mon bien-être au sein du programme de langues et à vouloir persévérer. En me concentrant sur la Chine et le Japon, j’ai pu aussi apprendre sur leur histoire, leur politique et leur culture par l’entremise d’autres enseignants spécialistes et fascinants. Au fil des sessions, j’ai réussi à démystifier ces deux pays et je me suis fait un devoir de partager mes connaissances avec les autres. J’ai vraiment grandi. Je me sens plus connectée au monde, plus ouverte aux autres. De plus, je peux dire que je suis fière d’avoir acquis des compétences dans ces deux langues, qui sont totalement étrangères, voire impossible à cerner pour la plupart. Pour ce qui est de l’anglais, j’avais envie d’approfondir mes connaissances. Avec mes cours d’anglais, bien que je me considère très fluide dans cette langue, j’ai pu me défaire de plusieurs faux plis, j’ai pu décortiquer des fautes langagières provenant d’anglophones même, j’ai pu acquérir de la confiance lorsque je parle anglais au point d’en faire des exposés. Si on croit connaître parfaitement une langue, alors on a complètement tort! Il y a toujours quelque chose à apprendre de la langue.
Ce qui m’a beaucoup motivée, c’était une bourse pour étudier en Chine. Une bourse qui couvre toute la scolarité et l’hébergement dans un programme de notre choix. Je me visualisais étudier à l’étranger en train de vivre des aventures que je n’aurais jamais pu imaginer auparavant. À ma première session j’étais donc très assidue à mes cours, je voulais tout simplement donner mon 100%. À la fin de la session, j’ai pu terminer avec une moyenne de 4.23/4.30 avec 4 cours et 10h par semaine de cheerleading avec les Citadins, sans oublier mon travail à temps partiel. J’ai vu que j’avais les capacités de performer académiquement et athlétiquement, ce qui m’a encore plus donné l’envie de me surpasser. En 2019-2020, j’étais la meilleure étudiante-athlète du Club des Citadins. Avec une telle performance, j’ai pu me permettre d’envisager un autre rêve; celui d’être médecin. Puisque la santé a toujours été très importante pour moi, j’avais envie d’y retourner et de voir si je pouvais accomplir quelque chose. Ce qui m’amène à maintenant, à l’hiver 2021, alors que je termine enfin mon baccalauréat. Je passe bientôt mes entrevues de médecine à McGill et j’envoie mes formulaires d’inscription à la bourse en Chine auprès du Consulat chinois de Montréal. L’UQAM m’aura donc ouvert deux portes. À 24 ans, même après un baccalauréat, je me retrouve donc à recommencer de nouvelles études. Il faut que je m’y résigne, j’adore l’école, tout simplement parce que j’y ai accès. Nous avons la chance au Québec d’avoir un système qui se souci qu’on soit éduqué, qu’on puisse atteindre notre plein potentiel. À l’UQAM, dans mon programme de langues et dans mon programme sportif, je l’ai très bien ressenti.
Le personnel de langue est très investi dans la réussite des étudiants, mais aussi dans leur ouverture à la langue. On sent une sincérité, une humanité, une humilité, de ces professeurs qui va au-delà d’un cadre pédagogique. Les auxiliaires d’enseignant sont agréables et compétents. Nous avons des heures de tutorats structurés et pertinents à notre progression dans la langue. Plusieurs rencontres parascolaires sont aussi organisées afin que les étudiants puissent bénéficier de plus de contact avec la langue. De plus, il y a annuellement le concours d’élocution japonaise. J’ai eu la chance d’y participé en 2020, juste avant qu’on annonce les mesures de confinement. J’ai donc préparé un texte en japonais avec Kanzaki Sensei. Je l’ai appris par cœur et je l’ai cité devant des Japonais. C’est un des moments les plus fébriles que je n’ai jamais vécu, mais j’étais si fière. Et j’ai senti que mes professeurs l’étaient aussi! La journée avait pour thématique le Japon bien sûr, alors nous avons pu découvrir la musique et la nourriture japonaise.
Wanthida Voraboud-Lecours (baccalauréat par cumul, 2021, comprenant la majeure en langues et cultures modernes, profil anglais et chinois, 2021, et le certificat en langues et culture d’Asie, 2021)
Je connaissais la qualité de l’enseignement de l’École de langues pour y avoir suivi un programme court en anglais en 2013 dans le but d’accomplir une majeure en littérature anglaise à Concordia. Après Concordia, les nouvelles majeures offertes à l’École de langues m’ont incité à perfectionner mon anglais et à améliorer mon espagnol.
Tout de suite après avoir complété la majeure en langues et cultures modernes, j’ai décroché un contrat de conception et d’adaptation de cahiers pédagogiques pour l’enseignement de l’anglais langue seconde pour la formation linguistique des juges francophones. Les connaissances cumulées à l’École de langues, tant pour le modèle andragogique déployé que pour la qualité du contenu enseigné, me furent essentielles pour accomplir ce contrat.
Réunissant des polyglottes de diverses origines et de tous âges, l’École de langues est un haut lieu de communication interculturelle et intergénérationnelle agissant comme un précieux laboratoire vivant où la découverte linguistique s’ancre dans l’expérience humaine et l’apprentissage par les pairs.
La générosité, le dévouement, la capacité d’adaptation face aux pires crises de l’équipe professorale garantissent l’efficacité de notre apprentissage. Je remercie toutes mes professeures, tous mes professeurs qui, par leur exemple respectif, ont fait de moi un meilleur enseignant.
Benoit Reid (majeure en langues et cultures modernes - profil anglais et espagnol, 2020; programme court de premier cycle en anglais, 2013)
Je suis un adepte de badminton depuis l’école primaire et j’ai longtemps rêvé de comprendre le discours et la réalité des athlètes professionnelles, professionnels de ma jeunesse. La plupart d’entre eux étant chinois, j’ai immanquablement développé une fascination pour leur langue et leur culture. Dans le cadre de mes études universitaires, animé par un esprit de découverte, j’ai enfin pu transformer un intérêt vague et subtil en passion soutenue et concrète. Le cours Chinois I de l’École de langues de l’UQAM m’a ouvert une porte sur un univers dont j’ignorais l’existence.
Mon passage à l’École de langues est sans nul doute un des moments charnières les plus décisifs de ma vie. La découverte de la langue et de la culture chinoises n’a pas seulement assouvi et entretenu une grande soif intellectuelle, mais a aussi transformé ma vie à tous les plans. Chaque petit progrès dans mon apprentissage du chinois m’a permis de découvrir de nouvelles personnes remarquables, un nouveau point de vue sur l’expérience humaine, et m’a également permis d’orienter positivement mon avenir professionnel.
Après mon passage à l’École de langues, j’ai entamé un parcours académique en République populaire de Chine, où je suis actuellement étudiant. J’entrevois mon avenir professionnel avec un regard enthousiaste. La maîtrise d’une langue étrangère, ou même seulement une initiation à celle-ci, est une habileté dont l’acquisition a la particularité d’être intrinsèquement intéressante, mais cette maîtrise est aussi un outil professionnel non négligeable. Et que dire des rencontres uniques faites tout au long du chemin!
La plus grande force de l’École de langues de l’UQAM est, à mon avis, d’offrir un enseignement linguistique et culturel authentique, mais aussi adapté à la réalité francophone de l’Amérique du Nord. Lors de mes études, j’ai posé d’innombrables questions et ai toujours reçu des réponses riches et personnalisées. Mes discussions avec mes professeures m’ont toujours éclairé dans mon cheminement.
Guillaume Maisonneuve (certificat en langues et cultures d'Asie)
École de langues
L’École de langues de l’UQAM offre des programmes et des cours d’allemand, d'anglais, d’arabe, de chinois, d’espagnol, de français, d’italien, de japonais, de langue des signes québécoise, de portugais et de russe.